Jasper national Park (secteur lac Maligne)
Ce matin nous quittons assez tôt le camping, pour nous diriger vers le lac Maligne, qui est le lac vedette du parc. Nous partons tôt pour aller déjeuner là car souvent lorsque nous arrivons dans les stationnements il reste très peu de place pour les VR.
Finalement des wapitis nous n’en avons vu pas tant que ça sur le camping. Denis a été faire un tour en vélo hier et il en a vu deux. Mais ce matin en quittant Jasper pour le lac Maligne il y en avait sept sur le bord de la route. Mais comme c’est le cas généralement pour tous les cervidés, les mâles ne se pointaient pas au rendez-vous. Arrêt photo, mais il n’y en a pas un qui a voulu prendre la pose et me regarder. Wapitis c’est réglé on les a vus.
Aujourd’hui il ne pleut pas mais c’est très nuageux et encore frais. Nous allons faire le sentier Bald Hills, de 12 km mais d’un dénivelé de 600 mètres . Randonnée que j’ai trouvée quand même assez difficile. La belle vue nous ne l’avions seulement presque rendu en haut, mais à ce moment-là il ventait tellement et il faisait très froid. C’est là que l’on se rend compte combien l’on a été privilégiés côté température la première semaine. Les photos c’est pas mal moins beau et on en envie d’en prendre moins lorsque l’on gèle. Je parle pour moi car Denis a trouvé cela pas si pire.
Dommage car le lac Maligne est soi-disant un très beau lac, mais avec les nuages et le vent il était moins beau. La randonnée en canot que l’on pensait faire ici et bien ça ne nous tentait plus. En revenant sur nos pas nous arrêtons au Canyon Maligne. Il est beaucoup plus impressionnant que le canyon Johnston du parc de Banff que nous avions vu auparavant.
Retour à Jasper, nous en profitons pour aller sur internet à la bibliothèque municipale, sauf qu’il y a des frais ici pour le Wi-Fi. Nous retournons ensuite au camping Wapiti pour souper et pour la nuit. Après souper Denis décide de faire le tour du camping pour voir si il y aurait des wapitis, pendant que je fais mon compte-rendu de la journée sur l’ordinateur.
Il n’a même pas eu le temps de partir qu’il me dit il y a un ours! Ben oui il y avait un ours tout près de notre terrain de camping. Prends mon appareil photo et sort. J’essaie de prendre des photos, pas évident à travers les arbres et les branches. On le suit de loin, on voit l’auto des garde-parcs qui le suivent eux aussi sur le chemin. L’ours s’éloigne Denis veut continuer à le suivre et je ne veux pas car on n’a pas le droit de suivre des animaux comme ça. Oui je la veux ma photo d’ours mais en respectant les règles moi. Denis me demande mon appareil photo, je ne veux pas lui donner car je sais qu’il va continuer à poursuivre l’ours.
L’ours est parti on ne le voit plus, Denis décide quand même de partir avec mon appareil photo (muni d’un zoom) d’aller voir s’il y aurait des wapitis sur le terrain. Il n’en a pas vu, mais a revu l’ours près de la grand route mais n’a pas réussi à prendre de photos. Les garde-parcs aussi continuaient de le suivre, ils ont tirés des coups de fusil pour lui faire peur pour qu’il quitte définitivement le camping, il a traversé la route et est parti. C’est l’histoire pour notre premier ours noir de notre voyage.